Marque-page
Contact
|
L'environnement concurrentiel
Ernst&Young, un Big Four
Ernst&Young est l’un des Big Four, soit les quatre plus grandes firmes multinationales en matière d’audit. Ses trois autres concurrents sont :
- Deloitte Touche Tohmatsu
- PricewaterhouseCoopers
- KPMG
Il y a encore une dizaine d’années, on pouvait décompter huit firmes d’audit et de conseil, en effet jusqu’en 1989 on parlait des Big 8. La série de fusions/acquisitions qu’a connu le secteur ces 20 dernières années, a mené à l’émergence de ces quatre groupes.
S'il apparaît aujourd'hui que les Big Four sont très puissants dans le domaine de l'audit financier et comptable, des problèmes de manque de concurrence font débat et notamment se pose la question des conséquences d'une hypothétique "nouvelle affaire Enron". Toutefois, les observateurs du secteur s'accordent à dire que l'émergence d'un cinquième réseau global est fantaisiste.
De nos jours, en termes de performance mondiale, on classe aujourd’hui les Big 4 dans l’ordre suivant : 1)Deloitte, 2)PwC 3)E&Y 4)KPMG.
Source : Sites Internet entreprises
Source : Sites Internet entreprises
Source : Sites Internet entreprises
Deloitte Touche Tohmatsu, l’équilibre avant tout
Le cabinet Deloitte est issu du rapprochement en 1989 de deux grands cabinets : Deloitte Haskins & Sells et Touche Ross international. Le premier est créé en 1845 par William Deloitte à Londres qui s’associe en 1925 à Charles Haskins et E. Sells.
Avec trois métiers de base (audit, conseil/advisory, tax) représentant chacun environ un tiers de son activité, Deloitte prône avant tout l’équilibre dans ses activités et un partage optimisé des ressources. Ainsi on remarque que bien souvent, pour un type de mission, il est nécessaire d’aller chercher des compétences dans les deux autres métiers. Le tout, évidemment, dans le respect des règles d’indépendance imposant aux firmes de ne pas servir un même client en audit et en conseil.
PricewaterhouseCoopers, effet d’échelle
PwC est né en 1998 des fusions successives des acteurs anglo-saxons historiques de ce secteur (Pricewaterhouse et Coopers and Lybrand).
Sur le terrain, PwC fonctionne sur la base d’une gestion très centralisée. A la différence de ce qui peut se faire ailleurs, les différents métiers ne sont pas gérés dans des sociétés distinctes. La firme mise beaucoup sur les activités de développement, avec l’appui d’un important département R&D.
Indifférent à la taille et, à un degré moindre, à la rentabilité de ses clients potentiels, PwC ne tolère en revanche aucun débordement dès qu’il s’agit de la réputation et de l’intégrité de sa clientèle.
KPMG, miser sur le long terme
KPMG est un réseau mondial de prestations de services d'audit (Audit), fiscaux (Tax) et de conseil (Advisory) dédiés aux entreprises du monde entier. Il est le quatrième réseau mondial en termes de CA. En 2006, KPMG emploie près de 113 000 personnes dans 145 pays et génère 19,8 milliards de dollars de revenus. KPMG est n°1 sur le marché français et japonais et n°2 sur le marché chinois. Il occupe une position de leader sur le marché de l'audit des établissements de crédit. Il compte par exemple Citigroup, HSBC, Deutsche Bank comme clients.
Le Marché Français
Si l’activité principale, et historique d’EY est d’être un cabinet de conseil et d’audit comptable, c’est aussi un réseau pluridisciplinaire. EY s’est tantôt diversifié, intégrant de nouveaux domaines de compétences, ou a parfois cédé des branches, c’est la cas par exemple de la branche Consulting cédée à CapGemini en mai 2000.
Source : La Profession Comptable, mars 2007, n°290
Source : La Profession Comptable, mars 2007, n°290
Source : La Profession Comptable, mars 2007, n°290
Source : La Profession Comptable, mars 2007, n°290
Source : La Profession Comptable, mars 2007, n°290
Source : La Profession Comptable, mars 2007, n°290
Source : La Profession Comptable, mars 2007, n°290
Source : La Profession Comptable, mars 2007, n°290
|